On est 3 entraîneurs à la tête de PC Training, Alexis, Antoine, Maëlle, passionnés d’escalade depuis de nombreuses années. Nous nous sommes rencontrés pendant nos études en Master “Entraînement et Optimisation de la Performance Sportive” à Grenoble. 

On souhaite mettre en relation des entraîneurs compétents avec des grimpeurs motivés et impliqués dans leur démarche de progression. Petit à petit, nos équipes grandissent : on est maintenant 5 entraîneurs ! 

On est avant tout des grimpeurs et depuis longtemps ! C’est un sport qui nous passionne par sa complexité, sa diversité et sa communauté. Je pense qu’on a voulu devenir entraîneurs pour transmettre cette passion et nos compétences pour aider les grimpeurs. Il y a pleins de choses à développer dans le milieu de l’escalade et c’est très motivant.

En premier c’est parti du constat qu’il y avait beaucoup de grimpeurs adultes qui cherchaient à s’entraîner et qu’ils trouvaient difficilement un cadre. Ensuite on s’est vite rendu compte qu’à plusieurs on pouvait avoir plus de ressources pour faire des beaux projets. On trouve aussi qu’il y a beaucoup d’idées reçues et de mythes sur l’entraînement en escalade, on a à cœur d’apporter des informations fiables et sourcées aux grimpeurs pour tirer vers le haut l’entraînement dans notre sport.

Notre objectif est de proposer à chaque grimpeur un entraînement le plus efficient possible tout en gardant l’équilibre avec le plaisir de la grimpe, pour qu'il puisse progresser plus vite, mieux performer tout en réduisant le risque de blessure. Pour ça on essaye d'avoir une démarche qui s'appuie à la fois sur des connaissances scientifiques et notre expérience de terrain. 

Pour adapter les entraînements on passe pas mal de temps à identifier les points forts et les points faibles de chaque grimpeur pour déterminer les axes les plus pertinents par rapport à ses objectifs. Pour cela, on utilise le ressenti des grimpeurs mais une de nos particularités c’est aussi d’utiliser des tests physiques qui nous permettent de quantifier objectivement et précisément les qualités de chaque grimpeur. 

Des choses simples et basiques peuvent amener loin : garder le plaisir au centre de sa pratique, varier les supports de grimpe, ne pas se reposer uniquement sur ses points forts et apprendre les bases de l’organisation de l’entraînement. Enfin, viser la régularité plutôt que de vouloir faire des grosses semaines d’entraînement que l’on ne pourra pas tenir dans le temps. 

Alexis : C’est lorsque j’ai eu les retours des premiers grimpeurs que j’entraînais en 2021, en voyant qu’ils passaient des paliers dans lesquels ils étaient bloqués depuis plusieurs années, et que des douleurs qui trainaient depuis plusieurs mois s'estompaient. Je me suis rendu compte de l’énorme impact que je pouvais avoir.  

Antoine : Ce qui m’anime particulièrement c’est ce moment où on arrive en compétitions avec les grimpeurs que je coache : les émotions, l’attente, la tension, l’envie de donner le meilleur après une grosse préparation. Et surtout le sentiment d’accomplissement et le bonheur des grimpeurs quand ça fonctionne, ça rend chaque compétition mémorable. 

Maëlle : Il n’y a pas un souvenir en particulier qui m’a marqué, mais ce qui me touche le plus, c’est quand les grimpeurs que j’entraîne sont contents de leur progression ou qu’ils ont atteint leurs objectifs 

Alexis : Lors du 2ème confinement on a loué une maison dans un site de bloc avec une bande d’amis (on avait le droit de grimper grâce à nos études). On a pu beaucoup grimper et passer des supers moments. C’est là que j’ai rencontré Antoine. 

Antoine : Un des moments qui m’a le plus marqué, c’est peut-être quand je suis arrivé en STAPS à Grenoble et que je débutais l’escalade. Mes copains de classe étaient tous déjà très forts dans un solide niveau 8 ou 9, je trouvais ça très impressionnant. L’un d’eux notamment, Nico, une légende de la cuvette, m’a dès le début traîné dans les falaises les plus difficiles de Grenoble et m’a poussé dans mes voies alors que j’avais encore très peur de grimper en tête dans du 6. Ça m’a montré à quel point l’escalade est un sport inclusif et qu'à chaque niveau on a du challenge et on obtient du soutien des copains. 

Maëlle : Je pense que c’est l’enchaînement de mon premier 8a, parce-que c’était inattendu. C’était le dernier run du trip juste avant de partir et je n’avais pas encore réussi tous les mouvements, et j’ai réussi à mettre un run sans erreurs, dans un état d’hyper concentration. C’est hyper agréable quand tout se passe bien comme ça. 

Une grosse place ! Les réseaux sociaux c’est un super outil pour partager nos connaissances auprès des grimpeurs, c’est gratuit et ça permet de toucher beaucoup de monde. On essaye de proposer régulièrement du contenu intéressant que ça soit des contenus rapides sur Instagram ou des formats plus longs sur Youtube.

On pense que c’est quelque chose qui est très personnel et qui est différent pour chaque sportif, mais l’idée générale, c’est de pouvoir vivre des moments qui nous font vibrer, ça peut être le dépassement de soi, passer des bons moments entre amis, être en meilleure santé,...

Ça tourne beaucoup autour de l’escalade ! Un peu d’informatique et du ski / montagne de temps en temps. En trip grimpe c’est aussi tous les bons moments que l’on passe en dehors des moments falaises, au camping avec les copains, pendant les jours de repos.

Haha absolument !  On ouvre un pôle d’entraînement au Perchoir (à Crolles) où il y aura tout ce dont les grimpeurs rêvent pour s’entraîner : une kilter board, un énorme spray wall inclinable, une dalle modulable, gullich, poutres, matos de prépa physique, des services d'entraînement, … 

On a aussi d'autres projets, par exemple des workshops / formations sur l’entraînement pour les grimpeurs ou un podcast avec des invités pour discuter d’entraînement.